dimanche 3 avril 2011

Les migrations pays par pays / 1

Pays par pays, un résumé de la situation en matière de migrations en Europe. 
Aujourd'hui, la Géorgie et  la Slovaquie.

GÉORGIE

  • Population totale : 4,4 millions (sans compter l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie)
  • Solde migratoire : -5,7  en 2000
  • Composition des migrations : population déplacée par des conflits


La Géorgie est depuis son indépendance en 1991 divisée par des conflits multiples ayant des résultats considérables sur les migrations de populations. Le conflit de 1992 en Ossétie du Sud et en 1993 en Abkhazie avait pour conséquence le déplacement massif de la population – en 1993, 200 000 personnes ont quitté leur pays et ce chiffre ne cesse pas d’accroître. Le taux de migration baisse à -5,7 ‰ migrants en 2000 – en comparaison avec +9,2 ‰ en 1990. La Géorgie est aussi atteinte par une émigration environnementale croissante. Très souvent, on parle d’une diaspora géorgienne causée par des raisons historiques ou politiques. On compte plus de 3 900 000 personnes vivant à l’étranger (à comparer avec les 4,4 millions en Géorgie). Les plus grandes minorités se trouvent en Turquie – 1 500 000 personnes, ce qui constitue une plus grande communauté géorgienne du monde. Les Géorgiens sont aussi nombreux en Russie et en Iran – chaque pays compte environ 1 million de Géorgiens. Les Géorgiens regagnent l’Europe et les Etats-Unis récemment car leurs liens historiques avec ces régions ne sont pas très profonds. La plus grande minorité de Géorgiens  en Europe se trouve à l’heure actuelle en France – 500 personnes.

Jana

SLOVAQUIE

  • Population: 5,4 millions
  • Solde migratoire: +0,7 ‰ en 2010
  • Immigrés: 2,4% de la population en 2010


Entre 1993 et 2003, c’est-à-dire dans la période entre la création de l’État slovaque indépendant et l’adhésion de la Slovaquie à l’Union Européenne, la situation des immigrés semble triste car la Slovaquie ne prête pas attention au phénomème de l’immigration et ne s’en préoccupe que marginalement. L’année de l’adhésion de la Slovaquie à l’Union Européenne signifie un changement radical sur le plan institutionnel (comme c’est le cas de l’harmonisation des mesures législatives ou de l’adoption de la Stratégie nationale pour l’intégration des migrants) ainsi que sur le niveau de la population slovaque qui modère son attitude négative envers les immigrants, et enfin sur le niveau de l’évolution des flux migratoires eux-mêmes comme montrent les graphiques ci-dessous. Il convient de constater l’effet positif de l'Union Européenne mais aussi des autres organisations internationales. Actuellement, la Slovaquie reste surtout l’État de transit pour les migrants venant de l'Europe de l'Est et de l'Asie. 

Petr

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